Il a un lourd casier judiciaire. Vingt condamnations au total. Placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de recherches d’Aubagne, Michaël Mazziotti, 24 ans, était mal menotté à un plot en béton, le 2 mars 2010, quand il s’est évadé, profitant de l’inattention passagère de celui qui le gardait. Il a sauté de la fenêtre entrouverte du premier étage et pris la fuite. Il sera rattrapé deux mois plus tard, en possession de 2 000 euros, d’un pistolet automatique et d’une cagoule. Son avocat, Me Fabrice Trolliet, a regretté hier « la parfaite incurie des gendarmes ». « Demain, pourquoi ne pas faire des gardes à vue dans des tentes Quechua ? », a-t-il ironisé. Le tribunal a suivi les réquisitions du procureur Damien Martinelli et condamné le fugitif à 2 ans de prison ferme