Source : Journal La Provence, édition MARSEILLE, 17 septembre 2021.
Retour vers le futur III. : Le même prévenu, d’origine espagnole, s’est vu condamné pour la première fois en 1989 pour trafic de stupéfiants. Une peine qui avait alors été assortie d’une interdiction du territoire français, finalement tombée dans l’oubli. Jusqu’à ce que, 30 ans plus tard, à l’issue d’une nouvelle condamnation, la décision soit finalement appliquée, et le prévenu renvoyé en Espagne, nonobstant quelques changements à l’échelle européenne intervenus entretemps. « Lorsqu’il a purgé sa peine à Salon, on a mis à exécution un ordre d’expulsion de 1989 pour un ressortissant de l’espace Schengen ! Et sans que ça ne gêne personne ! », s’étrangle en défense le tonitruant Me Fabrice TROLLIET, dont le client est bien sûr immédiatement revenu.