Source : G.D., Var Matin 28/05/2020 : https://www.varmatin.com/justice/cartel-despigoule-prison-ferme-pour-le-quatuor-du-trafic-de-drogues-dans-un-bar-du-val-517041

Le trafic de cocaïne et de résine de cannabis, qui a perduré de janvier 2016 à mars 2018, autour d’un café du village du Val, en Provence verte, n’était certes pas celui de la “French Connection”.

Et ses artisans étaient moins des caïds que des fêtards, incapables de se distraire sans se mettre de la poudre dans les narines. Ce qui a conduit le bâtonnier Michel Mas, en défense, à les qualifier de « cartel d’Espigoule ». Mais ce qui a aussi conduit la présidente du tribunal correctionnel de Draguignan à rappeler que c’était Le délit le plus sévèrement réprimé par le code pénal.

D’où le niveau des peines de prison infligées au quatuor le plus impliqué dans le trafic, dans un contexte de récidive, À commencer par l’éboueur, Adam B„ qui a indiqué au tribunal qu’il estimait
normal d’être puni, mais que désormais il ne possédait plus rien. Père de deux jeunes enfants, il n’aspirait qu’à se réinsérer et en a appelé à l’humanité du tribunal. Son avocat. Me Pandelon (Paris),
avait été jusqu’à suggérer une peine de quatre ans. Il a été condamné à six ans de prison avec maintien en détention, et 30000C d’amende.

La condamnation a été de quatre ans et 20000 d’amende pour le demi-grossiste Ciotaden Juan G., 63 ans. Me Fabrice TROLLIET (Marseille), avait demandé « la charité » au tribunal, pour un prévenu « en pleine décrépitude qui s’est sevré de la cocaïne en détention ».